Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles associés au libellé Les rêves

Quoi ? L'écologie de la brosse à dents et des barbecues...

En arrivant dans cette section, je me suis immédiatement dit que l’écologie de ce début de XXIᵉ siècle pourrait tout aussi bien figurer dans l’article à venir sur la Dystopie. Les deux termes sont aujourd’hui si intimement liés qu’ils se confondent presque jusqu'à former une seule et même abominable réalité. J’ai connu l’écologie dans les années soixante-dix, quand elle avait encore un visage humain, peut-être idéalisé par la mémoire, mais enfin… René Dumont avait quelque chose de sympathique. Puis sont arrivées les années quatre-vingt, Brice Lalonde, déjà plus politique, mais encore sympathique. Ensuite, ce fut la valse des têtes de gondole, de moins en moins avenantes et engageantes, de plus en plus idéologues et sectaires, jusqu’au premier vrai mur : cette ministre qui, avec un aplomb incroyable, en était venue à nous expliquer comment ouvrir un robinet et nous brosser les dents. Cette femme sinistre ne mérite même pas que son nom figure ici. Les autres non plus. Pas plus tous c...

Quoi ? L'argent...

  « L’argent ! Oui l’argent ! Cette invention de l’être humain : parfois responsable de grands bonheurs, mais le plus souvent coupable des plus grands malheurs ! » citation tirée de mon premier roman Vies croisées à contretemps Ah ! Nous voici à la section la plus dangereuse peut-être, la plus sujette aux cris, aux disputes, aux foires d’empoigne. L’endroit où les hypocrites règnent en maîtres et s’arrangent entre eux pour faire taire ceux qui refusent de choisir un camp. Car il y en a qui veulent absolument entendre : « L’argent c’est le mal ! » D’autres : « L’argent c’est le bien ! » Et vous, si par mégarde vous avancez que l’argent est les deux, alors vous devenez suspect. On vous regarde comme un hérétique. L’argent, c’est Dieu et le Diable réunis dans la même caisse enregistreuse. L’argent… Lorsque l’on en manque, on n’a peur de rien et surtout pas des crédits à rallonge ; de véritables Dartagnan, Zorro et Rambo de la consommation. Il suffit qu’une voiture tombe en panne, qu’...

Quoi ? Le hasard...

Le hasard Je ne crois pas du tout en son existence, et j’ai de bonnes raisons pour cela… Nos vies à tous ressemblent à des milliards de flippers dans lesquels nous serions les boules et celles-ci ne roulent pas au hasard : ce sont les deux palettes qui les renvoient dans le jeu. Et qui les actionne, ces palettes ? Le joueur. Dans nos vies, c’est la même chose – sauf que nous ignorons qui joue et combien il y a de joueurs. Un seul ? Je n’en suis pas si sûr. Pour le savoir, il faudrait qu’au-delà de nos vies, une fois mortes, il n’y ait rien. Mais imaginons que ce qui n’est pas impossible se produise : que nos vies, une fois mortes, les boules qu’elles sont, continuent de rouler dans une invisibilité totale, se croisent, se touchent sans vrai contact, se frôlent, se poussent ou s’évitent, et nous dévient sans cesse, nous guident vers un mot inventé, tout comme le hasard le fut pour expliquer ce que nous ne comprenons pas. Vers notre – destinée –, ou plus complexe encore, vers nos destiné...

Quoi ? Les rêves

  « La vie n’est que le rêve d’un rêve, mais c’est autre part qu’on est éveillé. » — Louis Jouvet, Le comédien désincarné Je fais souvent des rêves étranges, mais qu’est-ce qui est le plus étrange : nos vies ou nos rêves ? De certains, il me reste des fragments mêlés de visages, de lieux, de voix, d’époques… Où est le vrai, où est le faux ? Nos existences n’ont-elles pas parfois la texture d’un rêve un peu trop cohérent pour être vrai ? Et si rien n’était réellement inexistant, par la réalité même de nos rêves… Pendant quelques années, je rêvais qu’une personne mourait. Peu après, ce n’était jamais elle, mais toujours un membre de sa famille, qui disparaissait. Cela m’a longtemps troublé… Aujourd’hui, ces rêves me laissent enfin en paix. Il y a aussi – l’entre-deux des rêves lucides –, ce territoire indécis entre réveil et sommeil, dans lequel une sorte d’écriture automatique m’envahit. Des scènes, des personnages, des dialogues s’enchaînent avec une cohérence déconcertante et je s...

Quoi ? Nos lisibles...

  Nos vies s’envolent comme des étincelles, lisibles un instant… puis aussitôt disparues. Une vie n’a qu’un seul chapitre : celui d’un être dont les dernières lignes sont tracées par un autre – un vivant qui, à travers son chagrin, écrit le mot « fin » au livre d’un ami, d’un parent. Combien de fins déjà écrites par des milliards de femmes et d’hommes ? Que deviennent-ils, ces écrivains du temps qui ignorent qu’ils écrivent en boucle leurs vies et la fin de celles des autres, sur des pages imaginaires, inexistantes, d’une matière inconnue que les hommes n’ont toujours pas su s’approprier en la baptisant d’un assemblage de quelques lettres ? Les hommes sont de grands baptiseurs : ils s’approprient des lisibles illisibles, à peine nés.  Ces écrivains du temps ont-ils poursuivi leur récit au-delà de leur propre lisible ? Et toujours cette autre interrogation : s’ils ne demandent plus rien, les morts, c’est peut-être qu’il n’y a rien après ? J’écris ces mots. Je suis là, vivant pa...

Quoi ? Le temps...

Le temps Pour commencer la série d’articles qui composent « QUOI ? », le mieux, c’est peut-être de commencer par celui consacré au temps. Il m’obsède depuis toujours. Mais le temps existe-t-il vraiment ? De nombreux savants renommés, nous expliquent dans divers médias que le temps n’existe pas, qu’il est plus juste de parler d’un espace-temps dans lequel nous sommes tous inclus, vous, moi, les animaux, les objets, en somme tout ce qui existe. Dès ce premier article, je reconnais mes limites et, faute d’une grande culture, le risque d’écrire parfois des bêtises. Je vous invite donc à douter de tout ce que vous lirez ici, comme ailleurs sur ce blog. Rien n’est vrai, rien n’est faux, et peut-être que « Quoi ? » comme tous ses articles n’existent pas. Après tout, certains savants – et non des moindres – avancent que notre monde ne serait qu’une simulation. Cette idée me semble farfelue, mais notre existence, elle-même abracadabrantesque, prouve que rien n’est impossible. Une simulation, po...