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Articles

Affichage des articles du février, 2023

George Steiner "Tolstoï et Dostoïevski" | Archive INA

Georges Bortoli interviewe Georges Steiner, écrivain américain, au sujet de la phrase mise en exergue sur son livre "Tolstoï ou Dostoïevski " : "Demandez à un homme s'il préfère Tolstoï ou Dostoïevski et vous connaitrez le secret de son cœur". Il s'agit pour lui de deux géants de la littérature, qui se caractérisent par leurs modes de pensée opposés, d'un côté le rationalisme, de l'autre l'irrationnel.

Georges STEINER remercie Léon Tolstoï

L'œuvre de Léon Tolstoï : Bilan du XIXe Européen - Georges STEINER

Tout a une fin, puisque tout recommence toujours...

  « Tant qu’il y aura des hommes, le temps verra passer la tour Eiffel dans son éternité. Quand les hommes ne seront plus sur terre, elle rouillera puis elle disparaîtra. Rien n’est éternel, le temps ne passe pas, seul le T.E.M.P.S passe tant qu’il y aura des hommes. »  le 26 février 2023 Année 2019 Nous sommes courant novembre de l’année 2019 et je commence l’écriture de ce texte qu’un lecteur aura peut-être sous ses yeux dans quelques décennies à la faveur d’un accident numérique… Ce lecteur aura donc forcément tapé (mais les tapera-t-on encore ?) ces quelques mots-clés : #temps #Vie #Mort #après #avant #pourquoi #rien #tout #début #fin #toujours #recommencement… En cette fin d’année 2019, je vois poindre à l’horizon le mois de mars qui m’a vu naître, puisqu’en mars prochain, j'atteindrais peut-être mes soixante-trois ans. Soixante-trois ans ! « Dieu » que c’est difficile à écrire… Soixante-trois ans ! C’était il y a bien longtemps, oui, mais bien longtemps pour une vie d’homme d

TheLighthouse - Po Chou Chi - Des images émouvantes sur le temps qui passe

Une émouvante vidéo sur le temps qui passe et ne reviendra jamais pour personne. Ou, alors peut-être est-il plus exact de dire que nous passons et ne verrons jamais le temps éternel de nos descendances mortelles…

Vies croisées à contretemps : Les miroirs

  « Les miroirs ont vu et voient tant de choses, ils connaissent absolument tout de nos vies ; ils sont si nombreux, si différents. Il y a les miroirs de notre enfance, témoins de nos balbutiements, témoins de nos premiers sourires, de nos premières larmes, témoins de nos premiers jeux, ce sont nos témoins les plus heureux. Il y a les miroirs de notre adolescence, témoins de notre premier ego, de notre narcissisme, mais aussi témoins de la sincérité de notre premier amour. Il y a les miroirs de notre printemps, assez semblables aux témoins précédents, mais moins heureux, ils voient déjà moins de sincérité et ils nous voient naître une seconde fois… Il y a les miroirs de notre vie d’adulte, ils voient tant de choses, ils voient des couples heureux, d’autres n’ayant plus qu’une adresse en commun, ils voient le courage, ils voient la lâcheté, ils voient la solitude, ils voient la souffrance, la maladie et la mort ; ils voient le chagrin. Et puis un jour, ils revoient le bonheur : ils voie

Le retour de...

  Il est revenu cette nuit… Depuis ma chambre, je l’entendais causer au salon. Je l’ai bien reconnu… Sa voix, entre mille… Il leur disait : « Les catholiques et les autres en seront pour leurs frais, il n’y a rien. Pas une âme, rien. Mais je meurs déjà d’envie d’y retourner, une nouvelle chose me taraude à présent, les amis et si je restais parmi vous longtemps peut-être trouveriez vous maintenant mes causeries ennuyeuses. À présent, une seule curiosité m’habite. Puisqu’il n’y a rien après la vie, y a-t-il quelque chose après la mort ? » En partant, il est passé me voir, il riait, il savait que je l’avais reconnu, il m’a fait jurer de ne pas dévoiler son nom. Goguenard, cabotin, je suis sûr qu’il savait que tous devineraient qu’il s’agissait de lui, un timbre de voix comme le sien ne meurt jamais… Christian Vial, le 8 mai 2020

Chateau de Boigne, localement appelé château de Buisson Rond

Parc de Buisson Rond et Château de Boigne : Le château de Boigne, aussi appelé localement château de Buisson-Rond, est un château bâti au XIXe siècle, sur des bases plus anciennes, qui se dresse sur la commune de Chambéry dans le département de la Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes. Le château de Boigne fait l’objet d’une inscription partielle au titre des monuments historiques depuis le 24 février 1982, sous la dénomination « château de Buisson Rond »  Situation : Le château de Buisson-Rond se situe à l'extrémité sud-est de la commune de Chambéry, en limite de la commune de Barberaz. Il marque l’entrée, en arrivant du centre-ville situé à moins de 5 km, dans le parc de Buisson-Rond. Sa façade nord-est fait face à la rivière Albanne, laquelle est par ailleurs traversée par un pont en prolongement du parvis du château. Enfin ce dernier est situé sur les contreforts nord du massif de la Chartreuse, la façade sud-ouest étant surélevée du fait des premières côtes, qui continuent ens

Le vieux fou

J’entrai dans cette série de virages tant de fois franchis, à vélo, à mobylette, en voiture… Ma voiture actuelle, une bombe, très basse, penchait, penchait, j’avais du mal à en garder le contrôle… Le paysage vibrait autour de moi et ses formes fusionnaient comme celles d’une aquarelle. En sortie de la longue série de courbes, effrayantes, je repris enfin le contrôle, mais ce n’était plus ma voiture de sport, j’étais au volant d’une vieille Renault 16 ! Vieille, mais flambante neuve, j’avais vingt ans ! Je traversais alors ma toute petite ville de l’avant-pays savoyard… Les boutiques étaient de retour et nombreuses, des vieilles voitures, mais neuves, elles aussi ! Des bras se levaient, des signes d’invitations à s’en mettre un dans le cornet… Je croisais tous mes Telliers, mais je les croisais à tous les âges de leur vie, une multitude de Telliers. Eux, me voyaient-ils à mes vingt ans ? Soudain, un souvenir !… Demi-tour ! À nouveau, l’interminable série de virages, mais ma voiture se c

Strapontins

    En lecture et téléchargement gratuits sur : Atramenta Avec ce deuxième roman, j’ai voulu faire différent du premier en ayant bien conscience du risque de perdre des lecteurs. De nombreux allers et retours, de rebondissements et même du bizarroïde, je me suis amusé à le faire dire… Il m’arrivait de ne plus savoir si j’étais Victor d’Arpitan ou si j’étais moi, lequel de nous deux, écrivait… J’écris sans plan. Lorine Milte est tombée comme ça, pour faire des lignes… Et, le personnage m’a emballé, je l’ai utilisé, un personnage clef… La numérologie m’a servi d’anti-page blanche, glissée à l’endroit même où j’utilisais l’artifice… Aline Belcastel ne m’est apparue que très tard, pas plus prévue que Lorine Milte…

8 1⁄2 (1963) by Federico Fellini, Clip: The end - "Let's all hold hands!"

Virna Lisi - Come hai fatto

Vina Lisi accompagnée par la voix de Domenico Modugno... Magnifique ! Virna Lisi, de son vrai nom Virna Pieralisi, est une actrice italienne née le 8 novembre 1936 à Ancona. Elle a marqué l’histoire du cinéma italien par son talent, sa beauté et sa présence magnétique à l’écran. Débutant sa carrière dans les années 1950, Virna Lisi s’est rapidement imposée comme l’une des actrices les plus en vue du cinéma italien. Son charisme naturel et sa capacité à incarner une grande variété de rôles lui ont valu de remporter de nombreux prix et nominations tout au long de sa carrière. Virna Lisi a joué dans de nombreux films emblématiques du cinéma, tant italiens qu’étrangers. Parmi ses nombreuses collaborations, on peut citer « La Reine Margot » de René Clément, un film français pour lequel elle a remporté le prix d’interprétation féminine au Festival de Cannes en 1994. Elle a également tourné aux côtés de grands réalisateurs italiens tels que Mario Monicelli, Luigi Comencini et Ettore Scola. Au

Nature morte !

  Valentine, comme chaque année, s'afférait au grand nettoyage de printemps… Une rituelle habitude, depuis qu'ils avaient acheté, avec son mari, cette maison en 1987, à un vieil homme un peu original, disait-on dans le pays. Monsieur Auguste Mourne. Avant de mettre le tableau à la poubelle, des années qu'elle était là, cette croûte que personne n'avait même jamais remarquée. Elle frotta et souffla l'épaisse couche de crasse. Sur la droite !... Valentine frotta de nouveau, un Kelfer !... Mardi 14 novembre 2017 :  — Asseyez-vous, Madame Virnoy, je vous en prie. — Merci, Monsieur le commissaire. — Madame, vous avez eu l’œil, et le bon, le couteau que vous avez identifié sur ce tableau, est bien un Kelfer, une marque disparue vers 1881. — Vous m’en voyez très heureuse, Monsieur le commissaire, connaissant votre goût, tout comme moi, pour les armes de collection, j’ai naturellement pensé à vous. — Merci, Madame, mais il y a une énormité avec ce tableau… — Que ?… — Rien n

Nos derniers regrets et si j’avais su

Je devais avoir vingt-trois ans quand j’ai quitté, ma ville de naissance, Pont-de-Beauvoisin Savoie… À soixante-trois, je me retourne ; les copines et les copains qui ont survécu sont vieux… J’ai envie de les revoir, j’y songe souvent sans en parler à personne ; jamais. La jeunesse, c'est personnel, sacré, unique, incompréhensible, vrai… Mais en même temps non, je n’en ai pas envie ; après une quarantaine d’années assassinées, nous sommes d’autres personnes, nous ne nous retrouverions pas… Si je les revoyais, je sais que ma jeunesse et la leur disparaîtrait instantanément, foudroyée au premier regard échangé ! et je veux tous les conserver au fond de moi, le plus longtemps possible… Aujourd’hui, c’est le visage de leur enfance et de leurs vingt ans que j’ai en tête… Nos conneries, nos tirages de sonnettes, nos glissades sur le Guiers, nos arcs, nos pétards pirates et siffleurs, nos chariots à roulements à billes, le foot que je détestais copieusement, nos premiers bals, nos premièr

Vies croisées à contretemps

Mon premier roman publié en 2018 chez Edilivre . Également disponible chez Decitre , Fnac , Amazon , Cultura et la plupart des autres sites... Synopsis : Un matin de 1989, lorsque Raoul quitte Ivanna Vladimirovna, rien ne lui laissait présager qu’il ne la reverrait plus jamais. Et pourtant, cinquante-et-un ans plus tard, en 2041, Raoul, quatre-vingt-quatre ans, reçoit un coup de téléphone qui va bouleverser sa vie et celle de ses proches. Extraits : « Leur premier matin débuta par un long silence, des regards un peu gênés, puis les petits gestes et les petits mots qui rassurent toujours les amants de la première nuit… » « Il se courba vers le parquet et ramassa le journal froissé ; sur ses genoux, il le frotta avec le plat de ses mains maigres et ridées ; le temps lui avait donné cette manie, la manie des vieux. » « Le véritable bonheur, celui des amoureux, ne s’imite pas. On est amoureux ou on ne l’est pas, voilà la réalité de la vie. Entre les deux, il n’y a rien, sinon qu’une mauva

Bing Bang

Je me souviens vers mes dix ans, 1967, peu importe, juste pour situer, je voyais sur les pochettes des disques vinyles ces artistes d’un d’un temps si loin… Leurs pochettes me faisaient peur, me flanquaient une véritable trouille… L’une me revient à l’instant de ces mots, une pochette d’…, ses cheveux clairsemés, malades… Et ces chansons réalistes que l’on écoutait encore chez nos vieux, toutes plus tristes les unes que les autres… « Les roses blanches », une peur bleue, elle me filait ! interprétée, si mes souvenirs sont bons, par Berthe Silva. (Pour laisser ce texte naturel, brut, je ne vérifie rien sur internet ; tant pis pour les erreurs, les anachronismes). « Les roses blanches », il ne faudrait pas permettre à un enfant d’écouter des chansons aussi tristes, elles peuvent laisser des traces, forger des caractères… Heureusement, à cette époque, les guitares tiraient sur les violons et chez moi sur le tourne-disque de mes dix ans, les vinyles de Claude François, Michel Sardou, Sylvi

Lui

Depuis quelque temps, nous nous souvenons de celui qui ne nous a jamais oubliés… Il a conservé les stigmates de nos précipitations, de nos émotions, de nos bonheurs et de nos peines… Les petites mains de cette jeune fille tremblante d’émotion…, de ce jeune homme timide…, demain, il lui dirait demain… Les mains frêles de cette grand-mère et de ce grand-père, tremblants encore devant leurs jeunes vies. Les petites mains de ce petit enfant auquel il était interdit et qui en cachette le blessèrent si profondément que ses balbutiements y furent gravés… Combien de milliards d’êtres humains, depuis ses débuts, jusqu’à la naissance de ce rival parfait, mais froid et sans âme qui s’apprête aujourd’hui à mourir, n’ont pas guetté le dernier sorti pour lui confier leurs vies en l’assujettissant dans un empressement fébrile à cet appareil qui restituait des vies et imprimait les leurs ? Nous l’avions conservé au cas où un jour, plus tard… Aujourd’hui ! Ses faces, c’était selon les goûts, les humeur