Christian Vial

Strapontins, de Christian VIAL

  Trois lignes tirées de Strapontins, elles ont été écrites par Victor d'Arpitan dans son roman  —   Ombres  : « Par petites tranches de votre vie, par petites tranches de votre temps, j’ai, comme une ombre docile, accompagné vos vies, assis sur un strapontin… » Comment est né le personnage de Victor d’Arpitan ? Arsène Lupin est sans doute mon héros préféré si je m’en réfère au nombre de mes lectures des romans de Maurice Leblanc… Pour créer Victor d’Arpitan, j’ai pris un tiers d’Arsène Lupin, un tiers de Bernard Tapie, un tiers de JR (Dallas)… Je m’aperçois en écrivant ces mots que Bernard Tapie est un personnage, qu’il est immortel et que nous ne pouvons pas dire — était — en parlant de lui… Pour ce roman, car c’est un roman et rien d’autre qu’un roman, je voulais un personnage perturbé, cabossé dans son enfance, provocateur, agaçant, romantique, joyeux et gagnant, toujours gagnant en fin de compte. Un personnage bourré de contradictions… En lecture et téléchargement gratuits sur

Synopsis : À sa naissance, la vie lui prend tout. À 19 ans, il se rebelle, saute de son strapontin et tue « l’autre ». Quelques années plus tard, il devient Victor d’Arpitan l’écrivain riche et célèbre, fantasque et provocateur, aux soixante millions de romans numériques… En 2017, victime de la page blanche, il accepte d’écrire sa vie. Au cours de l’écriture, la garce, à nouveau… Il espère. Il rêve. Il cauchemarde. Il renoue avec la peur : si c’est elle, « l’autre » détruira-t-il Victor d’Arpitan ? En lecture et téléchargement gratuits sur : Atramenta Roman publié en février 2020...

  Victor ne parvenait pas à choisir et Florence consultait la carte en triturant son oreille. Qui pourrait imaginer dans la salle de cette brasserie que cette fraîche brunette aux cheveux courts, en pantalon de toile bleu, tee-shirt et mocassins blancs, était il y a moins d’une heure la plus affriolante des femmes ? Comme si elle devinait ses pensées, Florence leva vers lui des yeux coquins… Un serveur les regardait avec insistance… Plusieurs personnes attendaient que des places se libèrent… Il lissa une dernière fois sa moustache gominée et s’approcha : — Bonsoir, Madame. Bonsoir, Monsieur… Avez-vous fait votre choix ? — Oui ! répondit Florence, puis en regardant Victor, elle dit au serveur : je vais prendre, monsieur ! — Eh bien, si vous me le permettez, garçon, je vais prendre, madame ! lança Victor en explosant de rire. Le serveur aux cheveux noirs tout aussi gominés que sa moustache resta bouche bée, il ne put que les regarder abandonner leur table et quitter l’établissement sous

    En lecture et téléchargement gratuits sur : Atramenta Avec ce deuxième roman, j’ai voulu faire différent du premier en ayant bien conscience du risque de perdre des lecteurs. De nombreux allers et retours, de rebondissements et même du bizarroïde, je me suis amusé à le faire dire… Il m’arrivait de ne plus savoir si j’étais Victor d’Arpitan ou si j’étais moi, lequel de nous deux, écrivait… J’écris sans plan. Lorine Milte est tombée comme ça, pour faire des lignes… Et, le personnage m’a emballé, je l’ai utilisé, un personnage clef… La numérologie m’a servi d’anti-page blanche, glissée à l’endroit même où j’utilisais l’artifice… Aline Belcastel ne m’est apparue que très tard, pas plus prévue que Lorine Milte…