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Affichage des articles associés au libellé Textes courts

VIVA BB !

  VIVA BB ! En 1973, cette grande dame a mis un terme à sa carrière, devenant le mythe féminin du cinéma français. Peut-être grâce à celui qui l’a créée et libérée, Brigitte Bardot a découvert sa vérité et aucune bride sur le cou ne l’empêcherait de partir en guerre contre les atrocités faites aux animaux, en commençant par ouvrir les yeux du monde sur la vérité du massacre des bébés phoques… Cette grande dame, toujours la plus ravissante, des décennies après, n’a jamais été une idiote. Ses détracteurs sont peu nombreux et comparés à ses innombrables et indéfectibles admirateurs, ils ne méritent que le mépris. Crédits images Flickr : https://flic.kr/p/dMdMDS https://flic.kr/p/2iNnTZw

La Magie du Cinéma : Quand la Réalité Éclipse le Rêve

  La Magie du Cinéma : Quand la Réalité Éclipse le Rêve Le cinéma, cet art fascinant, a toujours eu pour vocation de transporter le spectateur au-delà de la réalité. Des premières projections muettes aux productions marquantes des années 50, 60 et 70, où cette volonté était une véritable raison d’être, le septième art a su captiver les cœurs et stimuler l’imagination. Pourtant, ces dernières années, une tendance inquiétante, voire sinistre, s’est installée : certains acteurs ramènent le cinéma à la morosité du monde actuel et le transforment en un ennui mortel. À cela s’ajoute des artistes, qui, pour compenser leur manque évident de talent, imprègnent leur propre vécu dans chaque personnage qu’ils interprètent… Cette approche a détruit la magie du cinéma. Le cinéma doit avant tout être un sanctuaire de rêve, un lieu où les spectateurs s’évadent de la monotonie de leur quotidien pour plonger dans des univers joyeux, enchanteurs et romantiques, où tout devient possible, loin des préo...

Ngoc Lan : l'ange de la chanson vietnamienne

  Le 6 mars 2001, Ngoc Lan, une immense chanteuse vietnamienne et véritable icône de la diaspora vietnamienne à travers le monde, disparaissait. À cette époque, son nom m’était totalement inconnu. Vingt-trois ans plus tard, en avril 2024, grâce à une erreur d’aiguillage de Shazam, je découvre son œuvre. En l’espace de sept mois, Ngoc Lan devient mon icône. Elle aurait eu soixante-huit ans en cette année 2024. J’en ai soixante-sept et je ressens une connexion surréaliste, émouvante et inexplicable avec cette chanteuse qui se distingue parmi mes nombreuses préférences éclectiques. Il y a chez Ngoc Lan quelque chose d’insondable qui la place au firmament de mon esprit, la rendant unique, inexplicable par des mots. Comme vous le constaterez, dans un esprit de discrétion, je ne fais qu’effleurer les moments de la vie de Ngoc Lan. D’abord, parce qu’en tant que Français, mes connaissances à son sujet sont trop imprécises pour que je m’étale. Cependant, ce dont je suis certain, c’est que N...

Mes citations apocryphes

Je vous emprunte cette citation. —  Arsène Lupin Ces êtres humains inhumains, vitrines de l’amour des hommes me répugnent. —  Dostoïevski Il faut savoir passer à autre chose, ne pas rester prisonnier de ses idées et de celles des autres. —  Alphonse Daudet Le lac caresse le matin ses rives endormies. —  Jean-Jacques Rousseau J’écoutais couler les âmes dans le fleuve du temps. —  Chateaubriand Sur le flot ininterrompu des âmes condamnées, je regardais passer mes jeunes années. —  Chateaubriand Cette maîtresse que je détestais, c’était la mienne et je l’aimais. —  Flaubert Les pleurs de la pluie tombaient comme des larmes sur un ruisseau de rochers. —  Chateaubriand

Tout a une fin, puisque tout recommence toujours...

  « Tant qu’il y aura des hommes, le temps verra passer la tour Eiffel dans son éternité. Quand les hommes ne seront plus sur terre, elle rouillera puis elle disparaîtra. Rien n’est éternel, le temps ne passe pas, seul le T.E.M.P.S passe tant qu’il y aura des hommes. »  le 26 février 2023 Année 2019 Nous sommes courant novembre de l’année 2019 et je commence l’écriture de ce texte qu’un lecteur aura peut-être sous ses yeux dans quelques décennies à la faveur d’un accident numérique… Ce lecteur aura donc forcément tapé (mais les tapera-t-on encore ?) ces quelques mots-clés : #temps #Vie #Mort #après #avant #pourquoi #rien #tout #début #fin #toujours #recommencement… En cette fin d’année 2019, je vois poindre à l’horizon le mois de mars qui m’a vu naître, puisqu’en mars prochain, j'atteindrais peut-être mes soixante-trois ans. Soixante-trois ans ! « Dieu » que c’est difficile à écrire… Soixante-trois ans ! C’était il y a bien longtemps, oui, mais bien longtemps pour une vie d’ho...

Le retour de...

  Il est revenu cette nuit… Depuis ma chambre, je l’entendais causer au salon. Je l’ai bien reconnu… Sa voix, entre mille… Il leur disait : « Les catholiques et les autres en seront pour leurs frais, il n’y a rien. Pas une âme, rien. Mais je meurs déjà d’envie d’y retourner, une nouvelle chose me taraude à présent, les amis et si je restais parmi vous longtemps peut-être trouveriez vous maintenant mes causeries ennuyeuses. À présent, une seule curiosité m’habite. Puisqu’il n’y a rien après la vie, y a-t-il quelque chose après la mort ? » En partant, il est passé me voir, il riait, il savait que je l’avais reconnu, il m’a fait jurer de ne pas dévoiler son nom. Goguenard, cabotin, je suis sûr qu’il savait que tous devineraient qu’il s’agissait de lui, un timbre de voix comme le sien ne meurt jamais… Christian Vial, le 8 mai 2020

Le vieux fou

J’entrai dans cette série de virages tant de fois franchis, à vélo, à mobylette, en voiture… Ma voiture actuelle, une bombe, très basse, penchait, penchait, j’avais du mal à en garder le contrôle… Le paysage vibrait autour de moi et ses formes fusionnaient comme celles d’une aquarelle. En sortie de la longue série de courbes, effrayantes, je repris enfin le contrôle, mais ce n’était plus ma voiture de sport, j’étais au volant d’une vieille Renault 16 ! Vieille, mais flambante neuve, j’avais vingt ans ! Je traversais alors ma toute petite ville de l’avant-pays savoyard… Les boutiques étaient de retour et nombreuses, des vieilles voitures, mais neuves, elles aussi ! Des bras se levaient, des signes d’invitations à s’en mettre un dans le cornet… Je croisais tous mes Telliers, mais je les croisais à tous les âges de leur vie, une multitude de Telliers. Eux, me voyaient-ils à mes vingt ans ? Soudain, un souvenir !… Demi-tour ! À nouveau, l’interminable série de virages, mais ma voiture se c...

Nature morte !

  Valentine, comme chaque année, s'afférait au grand nettoyage de printemps… Une rituelle habitude, depuis qu'ils avaient acheté, avec son mari, cette maison en 1987, à un vieil homme un peu original, disait-on dans le pays. Monsieur Auguste Mourne. Avant de mettre le tableau à la poubelle, des années qu'elle était là, cette croûte que personne n'avait même jamais remarquée. Elle frotta et souffla l'épaisse couche de crasse. Sur la droite !... Valentine frotta de nouveau, un Kelfer !... Mardi 14 novembre 2017 :  — Asseyez-vous, Madame Virnoy, je vous en prie. — Merci, Monsieur le commissaire. — Madame, vous avez eu l’œil, et le bon, le couteau que vous avez identifié sur ce tableau, est bien un Kelfer, une marque disparue vers 1881. — Vous m’en voyez très heureuse, Monsieur le commissaire, connaissant votre goût, tout comme moi, pour les armes de collection, j’ai naturellement pensé à vous. — Merci, Madame, mais il y a une énormité avec ce tableau… — Que ?… — Rien n...

Nos derniers regrets et si j’avais su

Je devais avoir vingt-trois ans quand j’ai quitté, ma ville de naissance, Pont-de-Beauvoisin Savoie… À soixante-trois, je me retourne ; les copines et les copains qui ont survécu sont vieux… J’ai envie de les revoir, j’y songe souvent sans en parler à personne ; jamais. La jeunesse, c'est personnel, sacré, unique, incompréhensible, vrai… Mais en même temps non, je n’en ai pas envie ; après une quarantaine d’années assassinées, nous sommes d’autres personnes, nous ne nous retrouverions pas… Si je les revoyais, je sais que ma jeunesse et la leur disparaîtrait instantanément, foudroyée au premier regard échangé ! et je veux tous les conserver au fond de moi, le plus longtemps possible… Aujourd’hui, c’est le visage de leur enfance et de leurs vingt ans que j’ai en tête… Nos conneries, nos tirages de sonnettes, nos glissades sur le Guiers, nos arcs, nos pétards pirates et siffleurs, nos chariots à roulements à billes, le foot que je détestais copieusement, nos premiers ba...

Bing Bang

Je me souviens vers mes dix ans, 1967, peu importe, juste pour situer, je voyais sur les pochettes des disques vinyles ces artistes d’un d’un temps si loin… Leurs pochettes me faisaient peur, me flanquaient une véritable trouille… L’une me revient à l’instant de ces mots, une pochette d’…, ses cheveux clairsemés, malades… Et ces chansons réalistes que l’on écoutait encore chez nos vieux, toutes plus tristes les unes que les autres… « Les roses blanches », une peur bleue, elle me filait ! interprétée, si mes souvenirs sont bons, par Berthe Silva. (Pour laisser ce texte naturel, brut, je ne vérifie rien sur internet ; tant pis pour les erreurs, les anachronismes). « Les roses blanches », il ne faudrait pas permettre à un enfant d’écouter des chansons aussi tristes, elles peuvent laisser des traces, forger des caractères… Heureusement, à cette époque, les guitares tiraient sur les violons et chez moi sur le tourne-disque de mes dix ans, les vinyles de Claude François, Michel Sardou, Sylvi...

Lui

Depuis quelque temps, nous nous souvenons de celui qui ne nous a jamais oubliés… Il a conservé les stigmates de nos précipitations, de nos émotions, de nos bonheurs et de nos peines… Les petites mains de cette jeune fille tremblante d’émotion…, de ce jeune homme timide…, demain, il lui dirait demain… Les mains frêles de cette grand-mère et de ce grand-père, tremblants encore devant leurs jeunes vies. Les petites mains de ce petit enfant auquel il était interdit et qui en cachette le blessèrent si profondément que ses balbutiements y furent gravés… Combien de milliards d’êtres humains, depuis ses débuts, jusqu’à la naissance de ce rival parfait, mais froid et sans âme qui s’apprête aujourd’hui à mourir, n’ont pas guetté le dernier sorti pour lui confier leurs vies en l’assujettissant dans un empressement fébrile à cet appareil qui restituait des vies et imprimait les leurs ? Nous l’avions conservé au cas où un jour, plus tard… Aujourd’hui ! Ses faces, c’était selon les goûts, les humeur...