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Articles

Affichage des articles du mars, 2023

Vies croisées à contretemps : Le véritable bonheur

  « Le véritable bonheur, celui des amoureux, ne s’imite pas. On est amoureux ou on ne l’est pas, voilà la réalité de la vie. Entre les deux il n’y a rien, sinon qu’une mauvaise comédie. »   Extrait de  Vies croisées à contretemps

L'Aurore de F.W. Murnau (1927) - Analyse et critique du film - DVDClassik

L'Aurore de F.W. Murnau (1927) - Analyse et critique du film - DVDClassik : Critiques et analyses des films qui font l'actualité du cinéma de patrimoine, lors des sorties DVD et Blu-Ray ou des resorties en salles. Le film sur YouTube :    https://youtu.be/ZyM6v657GgU Mon avis : Une heure trente-cinq de cinéma muet plus parlant que bien d’autres films. Des images puissantes, prenantes et une musique qui remplace tous les mots et les maux des humains que nous sommes… Sauf oubli de mon enfance, c’est le premier film muet que je regarde entièrement et cette découverte me donne l’envie d’en voir d’autres… Extrait de l'article de DVDClassik : L'HISTOIRE Dans un village de pêcheurs de la campagne américaine, un homme simple marié à une femme douce et aimante, et père d'un enfant, est intensément attiré par une femme de la ville au charme vénéneux venue visiter l'endroit. Celle-ci s'est attardée plusieurs jours dans la région où elle peine à tromper l'ennui avan

Les réseaux sociaux...

  Les réseaux dits sociaux, les plus grandes prisons n’ayant jamais été inventées par l’être humain et une nouvelle fois au prétexte commode de gagner du temps pour en fin de compte leur abandonner nos vies et nos dernières libertés. La vie d’avant ces camps d’internements, c’était des gens qui discutaient et échangeaient leurs idées communes et leurs oppositions sur le zinc de cafés du commerce, sur les trottoirs, à chaque coin de rue… Qu’un homme, qu’une mouvance politique tente le pire, les paliers, les rues, les comptoirs de bistros s’embrasaient et cela n’allait jamais bien loin… Aujourd’hui, les causeries se font sur les réseaux sociaux entre gens qui ne se connaissent heureusement pas, au moins ça, et ne se connaîtront jamais. Une fois les smartphones et les ordinateurs éteints, il ne subsiste rien de leurs causeries, de leurs engueulades de courageux planqués derrière des comptes anonymes qui pour le plus grand bonheur des despotes maintiennent ces gens dans le néant de leur an

Vies croisées à contretemps : À cette époque, les pellicules s’enflammaient

  Les papiers bonbons que l’on voulait discrets ; les frottements de doigts dans les boîtes de pop-corn ; les voix étouffées ; les petits rires ; les toussotements ; les grosses voix. Confortablement enfoncés dans de profonds fauteuils bleus bien trop grands, Mathilde et Thomas, assis entre leurs grands-parents, attendaient que le film débute. Consécutivement au puissant brassage de ces derniers jours, des souvenirs oubliés de l’enfance de Raoul remontaient aussi : il devait avoir une douzaine d’années et quelques fois les week-ends, il accompagnait un voisin qui, pour arrondir ses fins de mois, faisait office de projectionniste dans une petite salle de cinéma : le Sélect. Il en revoyait bien l’enseigne lumineuse : des ampoules jaunes dessinaient chacune des lettres de son nom, elles étaient disposées de sorte qu’elles suivent l’arrondi de la voûte d’entrée. Raoul passa ainsi de nombreux dimanches après-midi dans la cabine de projection… À cette époque, les pellicules s’enflammaient tr

Vies croisées à contretemps : L'étrange baie des anges

 En pénétrant chez Lev, Ivanna marqua un temps d’arrêt… Une immense et unique pièce emplie de toiles calées et empilées contre le bas de ses quatre murs ; quelques chevalets tachés et dans un coin un vieux lit sans âge manifestement couvert récemment d’une parure propre. Le sol était, pour le protéger, jonché quasi entièrement d’un tapis de vieux journaux. Quelques petites tables, tachées elles aussi, des tabourets barbouillés et disparates chargés de pinceaux, de spatules, de couteaux et de palettes. Une odeur enivrante de peinture à l’huile et de diluant étouffait l’atmosphère de la pièce. Comment vivre ici ? L’inquiétude s’affichait sur son visage. — Ma misère vous fait peur, comtesse ! Lev était provocant, agressif, presque méchant. Elle ne lui répondit pas. Elle se dirigea droit vers un tableau posé contre un mur, à même le sol. Il était visiblement oublié, ainsi que quantité d’autres, posés sans aucune précaution. Elle s’accroupit devant lui… Sans un mot, sans le moindre mouvemen