Mon premier roman publié en 2018 chez Edilivre.
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Synopsis :
Un matin de 1989, lorsque Raoul quitte Ivanna Vladimirovna, rien ne lui laissait présager qu’il ne la reverrait plus jamais. Et pourtant, cinquante-et-un ans plus tard, en 2041, Raoul, quatre-vingt-quatre ans, reçoit un coup de téléphone qui va bouleverser sa vie et celle de ses proches.
Extraits :
« Leur premier matin débuta par un long silence, des regards un peu gênés, puis les petits gestes et les petits mots qui rassurent toujours les amants de la première nuit… »
« Il se courba vers le parquet et ramassa le journal froissé ; sur ses genoux, il le frotta avec le plat de ses mains maigres et ridées ; le temps lui avait donné cette manie, la manie des vieux. »
« Le véritable bonheur, celui des amoureux, ne s’imite pas. On est amoureux ou on ne l’est pas, voilà la réalité de la vie. Entre les deux, il n’y a rien, sinon qu’une mauvaise comédie. »
« Raoul, je suis amoureuse de Mozart, mais pour vous, nous privilégierons Chopin, il vous convient mieux… »
« L’intermezzo produisit le même et inéluctable effet… Sa profondeur, son intensité émotionnelle le bouleversèrent et comme chaque fois, il pensa à Mamma Lucia à Santuzza… »
« Mais vous savez, Maxime, ceux qui comme moi, n’ont pas fait d’études ont toujours un complexe, une blessure, l’impression de déranger, de s’inviter dans un milieu interdit. Alors comme dans les métamorphoses, nous nous dissimulons, de tous, pas seulement des érudits… »
« J’aime me souvenir… Le temps a fait sa nuance, un peu comme le peintre qui a donné la dernière touche à son tableau. Ce qui un temps me paraissait mauvais ne l’est alors plus véritablement… Et quand on se rappelle nos morts, nous les empêchons peut-être de mourir tout à fait. »
« Certains lieux ont une âme, ils n’appartiennent jamais aux successeurs, éphémères passants du temps, car le temps ne passe pas, il regarde passer les vivants. »
« Ce beau temps de juillet ne convenait pas à sa nostalgie. Il aurait préféré être déjà à l’automne, car depuis toujours, lorsque l’automne arrivait et entrouvrait ses portes à la mauvaise saison, tout s’arrangeait alors dans ses idées ; tout reprenait sa place… Malgré les années qui passaient et qui empilaient de nouvelles couches… Pour lui, cela restait la belle saison ; celle où enfant, déjà, il s’appropriait des souvenirs ne lui appartenant pas, des souvenirs n’appartenant pas à son âge… Il était persuadé que l’automne procurait un regain de vie aux âmes et qu’elles visitaient les Êtres les plus sensibles. »
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