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Articles

Quoi ? Le hasard...

Le hasard Je ne crois pas du tout en son existence, et j’ai de bonnes raisons pour cela… Nos vies à tous ressemblent à des milliards de flippers dans lesquels nous serions les boules et celles-ci ne roulent pas au hasard : ce sont les deux palettes qui les renvoient dans le jeu. Et qui les actionne, ces palettes ? Le joueur. Dans nos vies, c’est la même chose – sauf que nous ignorons qui joue et combien il y a de joueurs. Un seul ? Je n’en suis pas si sûr. Pour le savoir, il faudrait qu’au-delà de nos vies, une fois mortes, il n’y ait rien. Mais imaginons que ce qui n’est pas impossible se produise : que nos vies, une fois mortes, les boules qu’elles sont, continuent de rouler dans une invisibilité totale, se croisent, se touchent sans vrai contact, se frôlent, se poussent ou s’évitent, et nous dévient sans cesse, nous guident vers un mot inventé, tout comme le hasard le fut pour expliquer ce que nous ne comprenons pas. Vers notre – destinée –, ou plus complexe encore, vers nos destiné...

Quoi ? Les rêves

  « La vie n’est que le rêve d’un rêve, mais c’est autre part qu’on est éveillé. » — Louis Jouvet, Le comédien désincarné Je fais souvent des rêves étranges, mais qu’est-ce qui est le plus étrange : nos vies ou nos rêves ? De certains, il me reste des fragments mêlés de visages, de lieux, de voix, d’époques… Où est le vrai, où est le faux ? Nos existences n’ont-elles pas parfois la texture d’un rêve un peu trop cohérent pour être vrai ? Et si rien n’était réellement inexistant, par la réalité même de nos rêves… Pendant quelques années, je rêvais qu’une personne mourait. Peu après, ce n’était jamais elle, mais toujours un membre de sa famille, qui disparaissait. Cela m’a longtemps troublé… Aujourd’hui, ces rêves me laissent enfin en paix. Il y a aussi – l’entre-deux des rêves lucides –, ce territoire indécis entre réveil et sommeil, dans lequel une sorte d’écriture automatique m’envahit. Des scènes, des personnages, des dialogues s’enchaînent avec une cohérence déconcertante et je s...

Quoi ? Nos lisibles...

  Nos vies s’envolent comme des étincelles, lisibles un instant… puis aussitôt disparues. Une vie n’a qu’un seul chapitre : celui d’un être dont les dernières lignes sont tracées par un autre – un vivant qui, à travers son chagrin, écrit le mot « fin » au livre d’un ami, d’un parent. Combien de fins déjà écrites par des milliards de femmes et d’hommes ? Que deviennent-ils, ces écrivains du temps qui ignorent qu’ils écrivent en boucle leurs vies et la fin de celles des autres, sur des pages imaginaires, inexistantes, d’une matière inconnue que les hommes n’ont toujours pas su s’approprier en la baptisant d’un assemblage de quelques lettres ? Les hommes sont de grands baptiseurs : ils s’approprient des lisibles illisibles, à peine nés.  Ces écrivains du temps ont-ils poursuivi leur récit au-delà de leur propre lisible ? Et toujours cette autre interrogation : s’ils ne demandent plus rien, les morts, c’est peut-être qu’il n’y a rien après ? J’écris ces mots. Je suis là, vivant pa...

Quoi ? Le temps...

Le temps Pour commencer la série d’articles qui composent « QUOI ? », le mieux, c’est peut-être de commencer par celui consacré au temps. Il m’obsède depuis toujours. Mais le temps existe-t-il vraiment ? De nombreux savants renommés, nous expliquent dans divers médias que le temps n’existe pas, qu’il est plus juste de parler d’un espace-temps dans lequel nous sommes tous inclus, vous, moi, les animaux, les objets, en somme tout ce qui existe. Dès ce premier article, je reconnais mes limites et, faute d’une grande culture, le risque d’écrire parfois des bêtises. Je vous invite donc à douter de tout ce que vous lirez ici, comme ailleurs sur ce blog. Rien n’est vrai, rien n’est faux, et peut-être que « Quoi ? » comme tous ses articles n’existent pas. Après tout, certains savants – et non des moindres – avancent que notre monde ne serait qu’une simulation. Cette idée me semble farfelue, mais notre existence, elle-même abracadabrantesque, prouve que rien n’est impossible. Une simulation, po...

La Genèse de L'inconnue du palais des festivals, mon troisième roman...

L’idée de « L’inconnue du palais des festivals » a germé dans ma tête en août 2020, au cœur du golf de Saint-Tropez. À ce moment-là, j’avais d’abord imaginé une histoire bien différente, dont je n’ai conservé que le revolver Magnum 357. Le titre de départ de ce roman, mon troisième, était simplement : Cinéma. Ce n’est que vers la fin de l’écriture que j’ai choisi le titre de « L’inconnue du palais des festivals », qui a également bien failli s’appeler « Toutes les actrices sont folles ». Mais finalement, c’est « L’inconnue du palais des festivals » qui s’est imposé. L’histoire débute au sein des fêtes foraines, et ce n’est pas un hasard. J’ai bien connu les fêtes foraines du nord Dauphiné, mon père était forain, nous les appelions les vogues. Dans ma tête, ce sont toujours les vogues qui prédominent. Bien que je les aie connues activement du côté forain, je n’y ai pas été élevé, mes parents étant divorcés. Je rendais visite à mon père, mais je ne suis pas ici pour en dire plus à ce suj...

VIVA BB !

  VIVA BB ! En 1973, cette grande dame a mis un terme à sa carrière, devenant le mythe féminin du cinéma français. Peut-être grâce à celui qui l’a créée et libérée, Brigitte Bardot a découvert sa vérité et aucune bride sur le cou ne l’empêcherait de partir en guerre contre les atrocités faites aux animaux, en commençant par ouvrir les yeux du monde sur la vérité du massacre des bébés phoques… Cette grande dame, toujours la plus ravissante, des décennies après, n’a jamais été une idiote. Ses détracteurs sont peu nombreux et comparés à ses innombrables et indéfectibles admirateurs, ils ne méritent que le mépris. Crédits images Flickr : https://flic.kr/p/dMdMDS https://flic.kr/p/2iNnTZw

L'inconnue du Palais des Festivals

  Ce roman est disponible en téléchargement gratuit en cliquant sur le lien plus bas. Je vous invite à plonger dans le monde forain que j’ai bien connu, ainsi que dans l’univers du cinéma, qui vous emmènera jusqu’à Cinecittà à Rome et à l’ancien palais des festivals du cinéma à Cannes, des lieux que je n’ai évidemment pas eu la chance de connaître. Résumé : À Aix-en-Provence, Françoise Chéron, une vieille dame jugée originale par les Aixois, offre gratuitement chaque week-end aux familles son manège d'autos tamponneuses hérité de ses parents. En 2020, le monde découvre avec stupéfaction que Céllia Claire, la plus grande actrice de cinéma de tous les temps, auréolée de huit Oscars, disparue sans laisser de trace en 1998, vient de mettre fin à ses jours sous l'identité de Françoise Chéron. Entre 1962 et 2020, plongez dans le parcours exceptionnel d'une jeune foraine dont la trajectoire l'amène à Cinecittà et la propulse au firmament du cinéma mondial… 👉 Cliquez sur ce li...