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Articles

Vies croisées à contretemps : Le véritable bonheur

  « Le véritable bonheur, celui des amoureux, ne s’imite pas. On est amoureux ou on ne l’est pas, voilà la réalité de la vie. Entre les deux il n’y a rien, sinon qu’une mauvaise comédie. »   Extrait de  Vies croisées à contretemps

L'Aurore de F.W. Murnau (1927) - Analyse et critique du film - DVDClassik

L'Aurore de F.W. Murnau (1927) - Analyse et critique du film - DVDClassik : Critiques et analyses des films qui font l'actualité du cinéma de patrimoine, lors des sorties DVD et Blu-Ray ou des resorties en salles. Le film sur YouTube :    https://youtu.be/ZyM6v657GgU Mon avis : Une heure trente-cinq de cinéma muet plus parlant que bien d’autres films. Des images puissantes, prenantes et une musique qui remplace tous les mots et les maux des humains que nous sommes… Sauf oubli de mon enfance, c’est le premier film muet que je regarde entièrement et cette découverte me donne l’envie d’en voir d’autres… Extrait de l'article de DVDClassik : L'HISTOIRE Dans un village de pêcheurs de la campagne américaine, un homme simple marié à une femme douce et aimante, et père d'un enfant, est intensément attiré par une femme de la ville au charme vénéneux venue visiter l'endroit. Celle-ci s'est attardée plusieurs jours dans la région où elle peine à tromper l'ennui avan...

Les réseaux sociaux...

  « Les réseaux sociaux sont de vastes prisons dans lesquelles nous sacrifions nos vies et nos libertés. Avant l’avènement de ces plateformes, les échanges se faisaient dans des lieux publics comme les cafés, les rues, où les gens discutaient et partageaient leurs idées, qu’elles soient communes ou opposées et les oiseaux de malheur qui terrorisent les populations en instillant toutes les peurs n’avaient pas d’audience significative. De nos jours, les conversations se déroulent sur les réseaux sociaux entre des individus qui ne se connaissent pas et ne se rencontreront probablement jamais. Une fois les appareils éteints, il ne reste aucune trace de ces échanges, de ces disputes entre des personnes cachées derrière des comptes anonymes. Cela permet aux despotes de maintenir ces individus dans l’obscurité de l’anonymat. » — Oui ! mais sans les réseaux sociaux, nous n’aurions peut-être jamais découvert la vérité sur […] ! —  Certes, mais sans ces platefor...

Vies croisées à contretemps : À cette époque, les pellicules s’enflammaient

  Les papiers bonbons que l’on voulait discrets ; les frottements de doigts dans les boîtes de pop-corn ; les voix étouffées ; les petits rires ; les toussotements ; les grosses voix. Confortablement enfoncés dans de profonds fauteuils bleus bien trop grands, Mathilde et Thomas, assis entre leurs grands-parents, attendaient que le film débute. Consécutivement au puissant brassage de ces derniers jours, des souvenirs oubliés de l’enfance de Raoul remontaient aussi : il devait avoir une douzaine d’années et quelques fois les week-ends, il accompagnait un voisin qui, pour arrondir ses fins de mois, faisait office de projectionniste dans une petite salle de cinéma : le Sélect. Il en revoyait bien l’enseigne lumineuse : des ampoules jaunes dessinaient chacune des lettres de son nom, elles étaient disposées de sorte qu’elles suivent l’arrondi de la voûte d’entrée. Raoul passa ainsi de nombreux dimanches après-midi dans la cabine de projection… À cette époque, les pellicules s’enflammaien...

Vies croisées à contretemps : L'étrange baie des anges

 En pénétrant chez Lev, Ivanna marqua un temps d’arrêt… Une immense et unique pièce emplie de toiles calées et empilées contre le bas de ses quatre murs ; quelques chevalets tachés et dans un coin un vieux lit sans âge manifestement couvert récemment d’une parure propre. Le sol était, pour le protéger, jonché quasi entièrement d’un tapis de vieux journaux. Quelques petites tables, tachées elles aussi, des tabourets barbouillés et disparates chargés de pinceaux, de spatules, de couteaux et de palettes. Une odeur enivrante de peinture à l’huile et de diluant étouffait l’atmosphère de la pièce. Comment vivre ici ? L’inquiétude s’affichait sur son visage. — Ma misère vous fait peur, comtesse ! Lev était provocant, agressif, presque méchant. Elle ne lui répondit pas. Elle se dirigea droit vers un tableau posé contre un mur, à même le sol. Il était visiblement oublié, ainsi que quantité d’autres, posés sans aucune précaution. Elle s’accroupit devant lui… Sans un mot, sans le moindre mouv...

George Steiner "Tolstoï et Dostoïevski" | Archive INA

Georges Bortoli interviewe Georges Steiner, écrivain américain, au sujet de la phrase mise en exergue sur son livre "Tolstoï ou Dostoïevski " : "Demandez à un homme s'il préfère Tolstoï ou Dostoïevski et vous connaitrez le secret de son cœur". Il s'agit pour lui de deux géants de la littérature, qui se caractérisent par leurs modes de pensée opposés, d'un côté le rationalisme, de l'autre l'irrationnel.

Georges STEINER remercie Léon Tolstoï

L'œuvre de Léon Tolstoï : Bilan du XIXe Européen - Georges STEINER