Le 6 mars 2001, Ngoc Lan, une immense chanteuse vietnamienne et véritable icône de la diaspora vietnamienne à travers le monde, disparaissait. À cette époque, son nom m’était totalement inconnu. Vingt-trois ans plus tard, en avril 2024, grâce à une erreur d’aiguillage de Shazam, je découvre son œuvre. En l’espace de sept mois, Ngoc Lan devient mon icône. Elle aurait eu soixante-huit ans en cette année 2024. J’en ai soixante-sept et je ressens une connexion surréaliste, émouvante et inexplicable avec cette chanteuse qui se distingue parmi mes nombreuses préférences éclectiques. Il y a chez Ngoc Lan quelque chose d’insondable qui la place au firmament de mon esprit, la rendant unique, inexplicable par des mots. Comme vous le constaterez, dans un esprit de discrétion, je ne fais qu’effleurer les moments de la vie de Ngoc Lan. D’abord, parce qu’en tant que Français, mes connaissances à son sujet sont trop imprécises pour que je m’étale. Cependant, ce dont je suis certain, c’est que N...
L’idée de « L’inconnue du palais des festivals » a germé dans ma tête en août 2020, au cœur du golf de Saint-Tropez. À ce moment-là, j’avais d’abord imaginé une histoire bien différente, dont je n’ai conservé que le revolver Magnum 357. Le titre de départ de ce roman, mon troisième, était simplement : Cinéma. Ce n’est que vers la fin de l’écriture que j’ai choisi le titre de « L’inconnue du palais des festivals », qui a également bien failli s’appeler « Toutes les actrices sont folles ». Mais finalement, c’est « L’inconnue du palais des festivals » qui s’est imposé. L’histoire débute au sein des fêtes foraines, et ce n’est pas un hasard. J’ai bien connu les fêtes foraines du nord Dauphiné, que nous appelions plus couramment les vogues. Dans ma tête, ce sont toujours les vogues qui prédominent. Bien que je les aie connues, je n’y ai pas été élevé, mes parents étant divorcés. Je rendais visite à mon père, mais je ne suis pas ici pour en dire plus à ce sujet. Dans ce roman, à part la scèn...